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Grand Angle

Disparitions forcées au Sahara : Risque d’ouvrir la boite de Pandore pour le Maroc

Le Maroc est rattrapé par son passé au Sahara. Le dossier des disparitions forcées n’est pas encore clos. La découverte de la fosse commune datant de 1976 est du pain bénit pour le Polisario. Hier, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, la délégation du Front en a fait la promotion. Rabat paie, ainsi, ses tergiversations à opérationnaliser les recommandations du rapport final de l’IER. C’était en 2006. En 2010, Amnesty international avait alerté le CCDH, à l’époque dirigé par Ahmed Herzenni.

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L’annonce de la découverte, dans la partie sous contrôle du Polisario, d’une fosse commune datant de 1976, relance le débat sur les cas de disparitions forcées dans cette région. «Le Maroc est appelé à mettre toute la lumière sur les graves violations commises contre des Sahraouis, durant cette période. Et l’Etat doit les reconnaître», martèle Hamoud Iguilide, le président de l’AMDH de Laâyoune, dans des déclarations à Yabiladi.

Dans son rapport final de 2006, l’Instance Equité et Réconciliation a fait état de l’identification de 211 cas, répartis comme suit : «144 décédées durant ou à la suite d’accrochages armés» ; «40 dont les identités, les lieux de décès et d’inhumation, ont été déterminés» ;  «pour 88 autres, si l’identité a pu être déterminée et le lieu de décès localisé, les lieux de sépulture ne sont pas encore connus» ; «12 personnes décédées n’ont pu être identifiées, alors que 4 autres, blessées, arrêtées et hospitalisées sont décédées dans les hôpitaux et ont été enterrées dans des cimetières localisés». De son côté, le Polisario parle de 400 disparus sahraouis.

«La volonté politique manque pour clore ce dossier»

«Compte tenu du travail effectué par l’IER, le CCDH et le CNDH auraient dû veiller à l'application de ses recommandations. Chose qu’ils n’ont pas fait, jusqu’à aujourd’hui, alors qu'ils ont toutes les données en main. Mais c’est la volonté politique qui leur fait défaut pour clore, définitivement, ce dossier des disparus saharouis», déplore Iguilide.

Des propos en phase avec le rapport de l’IER : «Les séances de travail tenues à haut niveau avec les Forces Armées Royales, au tout début des travaux de l’Instance, lui ont permis de réaliser des avancées dans ses missions, que ce soit pour les cas des personnes au sort inconnu ou pour l’analyse des contextes des violations dans les provinces du sud», se félicitait feu Driss Benzekri.

Risque d’ouvrir la boîte de Pandore pour le Maroc

Concernant les noms des personnes retrouvées dans la fosse commune qui figurent sur le rapport des investigateurs espagnols, ils «ont déjà été publiés, en 2010, dans un rapport du CNDH», assure le président de l’AMDH Laâyoune.

Cette macabre découverte, ne constitue pas «une nouveauté» pour notre interlocuteur. «Il y a de cela trois ans, des cadavres avaient été retrouvés juste à quelques mètres de la prison de Laâyoune. A Smara, des ouvriers de constructions sont tombés sur des ossements humains, alors qu’ils creusaient les fondements d’une maison, non loin d’une caserne militaire. Dans les deux cas, les parquets des deux villes a promis l’ouverture d’enquêtes dont nous attendons toujours les résultats», indique Iguilide.

Le sujet des disparitions forcées sera, à coup sûr, au menu des travaux de la 4ième commission de l'ONU sur la fin de la colonisation, prévu fin septembre à l'ONU. De son côté, le Parlement européen doit examiner cette question dans les prochains jours.

les espagnols
Auteur : othmans
Date : le 14 septembre 2013 à 10h46
Il serait temps que ils commencent à parler de l esclavage dans le milieu Sahraoui. Qu ils ne nous disent pas que l Esapgne qui a fait la police à partir de 1924 (auparavant ce territoire qu ils s etaient octroyé par accords coloniaux,sans l occuper, ils n y faisaient aucune police) donc en 1924 la France pour securiser la ligne aeropostale oblige l espagne à participer dans la police sur cette zone sous menace d en prendre pocession (les archives existent) parce que les pilotes devaient etre secourus rapidement et des bases etablies et securisées. L esclavage personne ne s en est occupé et ne l a abolli jusqu à la reprise par le Maroc. Alors messieurs les chercheurs espagnols vos recherches et votre mediatisation sur le sujet SVP??? aussi bien du temps du franquisme que dans les camps du Polisario en Algerie???,,,,,, SVP au travail. Quand aux squelettes que l on peut trouver ici ou là, avant de les attribuer aux uns ou aux autres attendez les conclusions et soyez honnettes dans un sens comme dans l autre...... pour ce qui s est passé ou qui se passe encore en Algerie, c'est une autre affaire qui merite une attention particuliere et objective.
Et les égorgés ?!
Auteur : Le barreur
Date : le 13 septembre 2013 à 12h22
Et qu'en-est-il des algériens massacrés en Algérie meme ? et dont les corps n'ont jamais été retrouvés ? Qui s'en occupe? Tués par leur propre armée , parce qu'ils avaient gagné les élections !
A vérifier
Auteur : Azdine Idrissi
Date : le 13 septembre 2013 à 11h51
Et vous pensez qu'on va croire cash et les yeux fermés tout cela.

On nous parle de fosse et apparemment la photo montre un terrain complètement plat. Aucune trace d'excavation.

Les 4 enturbannés en kaki ( évidemment) dont les Basques avec leur brosse et petite pelle et grattoir font semblant de dégager le corps comme si le sol était dur.

Alors que le sol est très sablonneux et friable. Tout peut être dégagé sans brosse ni grattoir.

On s’interroge comment des corps seraient ils restés près de 40 ans à ras du sol sablonneux avec des "papiers d'identité"?? N'y aurait il ni vent, ni tempête??

Une mise en scène tiré par les cheveux.

Non tout cela mérite une sérieuse vérification....

Certainement un autre coup foireux et tordu de nos chers voisins... Et pourquoi pas, tant que l'"économie du pompage" permet la rente et le gaspillage indécent des richesses du peuple algérien.
Le POlisario a commis des crimes de guerres
Auteur : axis7
Date : le 12 septembre 2013 à 19h12
Le Polisario a commis des meurtres et des crimes de guerres et même des enlêvements de civils à Tan Tan ou tata par ex. Cette fosse commune est dans la zone où le polisario fait ses vas et vient gesticulatoires avec la DRS algérienne.
En 1976 les batailles faisaient rage. Il n'est pas etonnant que des mors aient été enterres sur place.
Le Polisario et la DRS ont torturé des prisonniers de guerres marocains en Algérie jusqu'en 2003. Libérés dans un etat piteux sous pression américaine ( Mac Cain)
En 1975 C'était la guerre!
Auteur : Le vrai de vrai
Date : le 12 septembre 2013 à 17h31
En 1975 C'était la guerre, et ce n'est pas encore términé avec ces terroristes du désert et leurs complices.

Les vrais responsables de ce litige sur le Sahara marocain sont bien les criminels et les terroristes du Polisario et l'Algérie que personne ne sait contester.

Il serait temps d'aller s'installer dans la partie Est du Sahara marocain, et où les soldats de l'ONU n'ont plus droit d'y êtres, ni ces ramassis de terroristes qui se promènent dans la région.



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